1. La noble lignée révélée John marche péniblement sur la route poussiéreuse, le dos courbé par le poids de son sac de colporteur. Alors qu'il marchait, il rencontra inopinément le curé Tringham, un homme connu pour son amour de l'histoire locale. Ce curé n'était pas un passionné d'histoire comme les autres.Avec une lueur d'espièglerie dans les yeux, le pasteur a lâché une bombe qui allait changer la vie de John pour toujours. Il lui révèle que John est en fait le dernier descendant vivant de l'ancienne et chevaleresque famille d'Urberville. Vous imaginez?La nouvelle frappe Jean comme un coup de massue. Son esprit est en ébullition, essayant d'assimiler cette incroyable information. C'est comme si quelqu'un lui avait remis un billet de loterie gagnant sans crier gare. Et que fait un homme lorsqu'il pense qu'il est devenu riche?Sans hésiter, John se dirige vers la brasserie locale. Le travail? Quel travail? Il avait des choses plus importantes à faire, comme se prélasser dans sa nouvelle gloire. Alors qu'il était assis, en train de boire son verre, sa tête était remplie de visions de grands châteaux et de titres prestigieux.Pendant ce temps, au cottage de Durbeyfield, la réalité est sur le point de s'effondrer comme un château de cartes. John étant parti vivre sa fantaisie, il fallait bien que quelqu'un prenne le relais et livre la marchandise. Ils ont donc envoyé le jeune fils de John avec la charrette.Dans un rebondissement qui pourrait vous faire mal au cœur, la charrette s'est écrasée, tuant Prince, le seul cheval de la famille. C'est comme si l'on voyait leur dernière lueur d'espoir s'envoler au galop vers le coucher du soleil, les laissant dans un nuage de poussière. Cette perte a frappé la famille comme un coup de poing dans le ventre. Ils avaient déjà du mal à joindre les deux bouts, et voilà que leur principale source de revenus disparaît.Mais la femme de John, Joan Durbeyfield, n'était pas du genre à s'avouer vaincue. Elle avait un caractère bien trempé, toujours à l'affût de la moindre opportunité qui pourrait se présenter.L'esprit de Joan s'est mis à tourner comme une baratte à beurre. S'ils étaient vraiment liés à ces d'Urberville de fantaisie, pourquoi ne pas exploiter ce lien au maximum? Elle réussit à convaincre John d'envoyer leur fille aînée, Tess, revendiquer sa parenté avec une riche branche des d'Urberville à Trantridge.Tess n'était pas une fille de ferme comme les autres. À seize ans, elle est un spectacle à voir, aussi belle qu'un matin de printemps et aussi innocente qu'un agneau nouveau-né. L'idée de s'acoquiner avec ces parents éloignés lui donnait l'impression d'avoir mangé du mauvais fromage.Mais la culpabilité est un puissant moteur, et Tess n'arrivait pas à se débarrasser du sentiment qu'elle devait à sa famille d'essayer. Elle était comme prise entre le marteau et l'enclume. D'un côté, elle détestait l'idée d'exploiter ces parents éloignés.Finalement, le devoir l'emporte sur le malaise. Tess accepte le plan, le cœur lourd comme un boulet. Tandis qu'elle prépare ses maigres affaires, son esprit est en proie à un tourbillon d'émotions. L'espoir et la peur s'affrontaient dans sa tête comme deux coqs dans un combat de coqs. Serait-ce le début d'une vie meilleure pour sa famille?Alors que Tess entame son voyage vers Trantridge, le poids des attentes de sa famille pèse sur elle comme une force physique. La route s'étend devant elle, un ruban d'incertitude menant à un avenir inconnu. À chaque pas, elle laissait derrière elle la sécurité de son enfance et s'engageait dans les eaux troubles de l'âge adulte.C'est ainsi que notre Tess s'est lancée dans l'aventure, le cœur plein d'inquiétude et la tête pleine de rêves. Elle était loin de se douter que ce voyage serait le premier pas sur un chemin qui changerait sa vie à jamais.Alors qu'elle s'approche de Trantridge, son cœur s'emballe. Au loin, elle aperçoit la silhouette d'un grand manoir, dont les tours s'élancent vers le ciel comme des doigts agrippés. C'était un monde à part, loin de tout ce qu'elle avait connu, et pendant un instant, elle eut envie de faire demi-tour. Mais il n'y avait pas de retour en arrière possible.
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