Elle est apparue soudainement, telle une voleuse dans la nuit. Un fléau dévastateur a balayé le pays à une vitesse fulgurante, semant la destruction et la terreur sur son passage. On l'appelait la peste rouge, et croyez-moi, elle n'avait rien de comparable à ce qu'on avait pu voir auparavant.Les symptômes? Un véritable cauchemar. Tout commençait par une douleur atroce, comme si des milliers d'aiguilles chauffées à blanc vous transperçaient la peau d'un coup.Mais le pire restait à venir: les saignements. C'était comme si votre corps décidait de se retourner comme un gant. Le sang suintait par tous les pores, particulièrement sur le visage.Et la rapidité de cette chose? C'était de la folie pure. Une minute, vous plaisantiez avec vos amis, et la suivante? Paf! Vous vous retrouviez à terre, vous tortillant comme un ver. Et une demi-heure plus tard? Rideau. Game over.À mesure que la peste rouge se propageait, on assistait au tour de magie le plus effroyable qui soit. Des villages animés se transformaient en villes fantômes du jour au lendemain. Les rues autrefois pleines de vie, où les enfants jouaient et les gens vaquaient à leurs occupations, devenaient sinistrement silencieuses.Même la campagne, d'ordinaire animée par les paysans et les voyageurs, était plongée dans un silence de mort.Les gens ont tout tenté pour enrayer la maladie, vraiment tout. Les médecins travaillaient d'arrache-pied, concoctant des potions et essayant de nouveaux traitements comme si leur vie en dépendait (ce qui, soyons honnêtes, était un peu le cas). Mais c'était comme vouloir arrêter un raz-de-marée avec un château de sable. Rien ne semblait fonctionner. Et le pire? La mort rouge ne faisait aucune distinction. Riches, pauvres, jeunes, vieux, peu importait.Au fur et à mesure que les cadavres s'amoncelaient, la panique gagnait du terrain. On aurait dit un immense jeu de chaises musicales, chacun se démenant pour trouver un refuge avant que la musique ne s'arrête. Les gens fuyaient leurs maisons, espérant échapper à ce tueur invisible.Le pays tout entier commençait à s'effondrer. C'était comme regarder un château de cartes s'écrouler au ralenti. Les fonctionnaires censés faire tourner la machine étatique mouraient ou prenaient la poudre d'escampette.Mais vous savez quoi? La peste rouge n'a pas seulement tué des gens, elle a aussi assassiné l'espoir. À mesure que le nombre de victimes augmentait, une chape de plomb s'abattait sur le pays.En fin de compte, la peste rouge s'est révélée être une force implacable, remodelant le monde à son image sanglante. Elle a laissé derrière elle un paysage transformé, tant physiquement qu'émotionnellement. Les survivants ont dû recoller les morceaux d'une société brisée, à jamais hantée par le souvenir du règne de terreur de la peste rouge.Mais alors que tout espoir semblait perdu, que la mort rouge avait presque entièrement consumé le pays, une lueur d'espoir est apparue à l'horizon. On murmurait qu'un homme, un prince fortuné et pour le moins excentrique, avait trouvé le moyen de tenir la peste à distance. Il s'appelait Prospero et, tandis que la peste rouge poursuivait sa marche implacable, tous les regards se tournaient vers ce personnage énigmatique. Que savait-il de plus que les autres?